Je sais des choses que vous ne savez pas...
- Michelle
- 10 déc. 2024
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 13 janv.
Je sais que plusieurs d'entre vous risquent de développer une dépendance. Raccrochez votre mâchoire ! Rien de nouveau sous le soleil... Comment survivre autrement dans ce monde de fous ?! Mais là n'est pas la question. Je vous laisse alors imaginer où se trouve la réponse.
Je sais mon nom. C'est déjà bon. Si vous savez lire, je n'ai pas besoin de vous le dire. Si vous ne savez pas, vous ne seriez pas là. Cependant, à part mon prénom, assez beau pour une chanson, vous n'avez aucune idée de mon identité. Idem pour ma nichée... Elle sera bouche bée et probablement déboussolée lorsqu'elle découvrira la vérité.
Je sais que vous vous demandez dans quel délire je me trouve. Soyez patients ! Ç'a m'a pris cinq ans avant que je le découvre. Et autant d'années pour l'assumer. Pas vrai... Ici, je parle de toute une vie ! N'ayez crainte. Je ne vous ferai pas le récit de ma biographie. Mon but est de m'amuser et de m'exprimer à travers les mots. Des mots en ordre et en désordre, en majuscules et en minuscules, en gras et en italique. Des mots féminins et masculins, singuliers et pluriels, simples et composés. Des mots avec des voyelles et des consonnes. Des mots... Si ça vous plaît, youpi ! Sinon, tant pis !
Je n'ai pas grand chose à raconter, mais j'en ai à exprimer. Il y a de quoi être mélangés, surtout quand je dois aussi compter. L'heure est grave. Quasiment autant que l'accent qui peut être aigu et circonflexe également. Voyez le résultat :
Un, deux, trois ! Voilà ! Le présent est maintenant au passé, les prochaines tournures au futur. Il n'est pas impératif de comprendre l'objectif, ni d'être rationnels face au conditionnel. Le drame qui suit est une tragédie devenue comédie. D'où la pensée qu'il vaut mieux en rire qu'en pleurer. C'est Descartes qui l'a énoncée. À moins que Socrate l'ait devancé... Anyway ! Ce n'est pas l'idée. Je voulais simplement vous montrer dans quel bourbier se trouvent mes pensées.
Je crois que je vais m'arrêter là. Soyez sans tracas ! Je ne prends qu'une pause. Je me repose avant que ma prose ne m'indispose. Je vous conseille de faire pareil. À moins que vous n'ayez sommeil. Dans ce cas-là, je ne sais pas. Moi, je vais dans mes draps dormir un moment. Comme la belle au bois dormant, mais un peu moins longtemps.

Je découvre ton talent d’écriture authentique et sans prétention. J’adore!