Complètement dans le champ...

Même pas une journée... C'est le temps que ç'a pris pour être démasquée ! Je vais repasser pour l'efficacité. Comme quoi université ne rime pas toujours avec faculté, capacité et dextérité. Il faut dire que je n'ai pas aimé. Écouter des étudiants pérorer sur des romans, la plupart du temps inintéressants, était assommant, surtout s'ils se prenaient pour Sagan ou Nelligan, ce qui arrivait malheureusement trop souvent. Par conséquent, j'ai pris un engagement : j'ai souscrit aux abonnés absents. Je n'ai aucune idée de la façon dont c'est arrivé, mais mon baccalauréat j'ai décroché. À partir de là, les aléas ont pris le pas.

Bref, revenons à nos moutons et résumons. Je suis un zéro pour passer incognito. Et l'informatique et moi ne faisons pas un bon duo. Ces deux phrases combinées donnent une bonne idée de mon habileté à me cacher. C'est à se demander pourquoi j'ai essayé. N'était-ce qu'un prétexte pour me dissimuler derrière mon texte ? N'était-ce qu'un réflexe dû à un complexe ? Ces questions me laissant perplexe, je passe au suivant : Next !

Quoi écrire quand tu n'as rien à dire ? pourrait être le titre de cette épître. Vous me suivez ? Si c'est le cas, soyez sans tracas. Personne ne le saura, pas même moi. Encore une fois ! Mais puisqu'elle coutume, je l'assume. De la même façon que les idioties que je dis.

Ouf...

Vous comprenez maintenant que je suis dans le néant, que je procrastine et n'ai aucune discipline. Votre instinct vous prévient qu'il y a loin jusqu'à la fin. Fin qui se termine néanmoins par un point.

Allons-y ! One, two, three ! C'est parti ! J'ai hâte de voir où j'atterris. J'imagine que vous aussi. Et si c'était à Paris ? Sinon à Avignon ? À fond les ballons !

Ben non... C'est juste dans mon salon, où je tourne carré ou en rond. Quelle déception ! Mais ce n'est pas important, ni même pertinent. Ce qu'il faut savoir, c'est que je suis le mouton noir, le vilain petit canard qui dans la mare se tient à part. Celui qui a une famille à la John Irving et un cerveau à la Guillaume Musso. Ça peut sembler de la vanité, et c'est peut-être la vérité. Mais il faut concéder que j'ai un certain doigté pour la sonorité. J'arrête de me vanter. C'est déjà avéré.

Tous ces mots vous donnent-ils le tournis ? Avez-vous la nausée à les voir danser ? De mon côté, c'est assez. La nausée me fait autant tripper que la diarrhée. Sur ce, bonne journée !